Dans le cas du (premier) roman du jour, on sent bien le chemin parcouru depuis, avec une structure manquant périodiquement de la tenue et de l’efficacité que je prêterais plus volontiers à son auteur de nos jours, où les fulgurances sont aussi présentes que les longueurs, compensant marginalement l’aridité et le ponctuel manque de clarté. Mais l’essentiel est préservé, et les signes de la brillance future étaient déjà là, simplement cachés sous une certaine inexpérience. Un bon roman, et sans doute une plutôt bonne introduction à ce qu’est Greg Egan en tant qu’auteur.
L'avis de Bob Fumble.