Un an dans la Ville-Rue est un texte malin et ambitieux, où le fond et la forme s’entremêlent en de multiples couches dont on se plaît à décortiquer l’architecture.
Sous les galets, on aime beaucoup.
Un an dans la Ville-Rue est un texte malin et ambitieux, où le fond et la forme s’entremêlent en de multiples couches dont on se plaît à décortiquer l’architecture.
Décalé, fantastique et terriblement…
Humain !
Mais vraiment terriblement humain.
Un rêve doux-amer qui se griffe aux cauchemars.
Et c’est ainsi que la science-fiction prouve encore et toujours, avec malice, ferveur et élégance, sa vitalité inventive et sa puissance de feu.
Ainsi Un an dans la ville-rue est un texte déroutant, dans lequel on ne sait jamais vraiment où on nous emmène. On peut facilement passer à côté de ce texte, ne pas comprendre son propos, l’intérêt de l’histoire de Diego, se retrouver frustré du manque d’explications. On peut aussi y voir de nombreux clins d’œil et parallèles à notre monde, au métier d’auteur et aux littératures de l’imaginaire. On pourra ainsi s’amuser à décrypter ce qu’elle cache réellement. Pour ma part, après avoir été déroutée au départ, j’ai finalement apprécié ce voyage.
Une jolie découverte, et une belle promenade que je vous conseille de tenter, si ce n'est pas déjà fait.
FeydRautha a écrit :Ça me fait penser à The Line, ce projet saoudien assez barré de ville futuriste (et qui ne se fera sans doute jamais).
JDB a écrit :Sinon, je signale qu'est parue l'an dernier une novella intitulée "War in the Linear Heaven", écrite en collaboration avec Preston Grassmann et parue en deux épisodes dans la revue numérique Parsec (PS Publishing, qui avait publié en 2011 A Princess of the Linear Jungle).
JDB
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