Ray Garton (1962-2024)

[JDB]

L'écrivain d'horreur Ray Garton est décédé le 21 avril d'un cancer foudroyant.
Peu connu en France, il bénéficiait outre-Atlantique d'une réputation d'auteur n'ayant pas froid aux yeux. Il faut dire qu'il avait réussi à échapper à l'emprise de la secte de ses parents adoptifs, ce qui lui avait par la suite valu quelques déboires. Il avait appris à rendre coup pour coup, si j'en crois ce qu'il disait jadis dans ses interviews.
Anecdote: j'ai toujours regretté qu'on ne m'ait pas demandé mon avis sur le titre français de ce roman. Pour moi, Macadam vampires s'imposait d'évidence.
JDB

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

A une époque où je lisais tous les Pocket Terreur, c'était un de mes auteurs préférés (avec Graham Masterton).
Je serais sans doute déçu à la relecture, mais à l'époque je cherchais avidement leurs titres chez les bouquinistes.

[Weirdaholic]

A une époque où je lisais tous les Pocket Terreur, c'était un de mes auteurs préférés (avec Graham Masterton).
Je serais sans doute déçu à la relecture, mais à l'époque je cherchais avidement leurs titres chez les bouquinistes.

Pourquoi je ne suis pas surpris ? ^_^

De Ray Garton, là, tout de suite, je me souviens surtout de sa nouvelle "Punitions", pas du style (qui n'était pas mauvais dans mon souvenir, ceci dit) mais de l'ambiance catho-maso bien trouble...(De quoi traumatiser même Thomas Day. ^_^)

Sinon, je pense que certains Masterton survivraient peut-être à une relecture... mais la plupart, non, il les écrivait trop vite (après, j'en ai lu beaucoup aussi à une époque).

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Sinon, je pense que certains Masterton survivraient peut-être à une relecture... mais la plupart, non, il les écrivait trop vite (après, j'en ai lu beaucoup aussi à une époque).

J'ai essayé d'en relire un il y a quelques années (après avoir déjeuné avec lui à Trolls&légendes) et en fait c'est de la mauvaise littérature de gare. J'imagine que si on débranche son cerveau ça fait passer le temps, mais il y a tellement de choses ridicules que c'est dur de suspendre tout sens critique.

[M]

Entre 12 et 16 ans, nous étions la cible de ces collections. Je constate souvent qu on a eu le même genre de parcours littéraires. Et en vieillissant, ça ne passe plus. Les auteurs qui ont sus écrire des romans intemporels ont gagné encore plus de respect à les yeux.