Civil War, Alex Garland (2024)

[Thomas Day]

La fiche IMDB

J'en sors à l'instant.
J'ai vu le film avec mon fils cadet et personnellement ça m'a bien calmé, ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas mis dans un tel mélange d'angoisse et de malaise.
C'est une espèce de mise à jour brutale du Under fire de Roger Spottiswoode (1983). Ca fait aussi film post-trump 2024 et pre-Trump 2024, je me comprends.
Il y a au moins deux scènes qui me resteront longtemps en tête.

TD

[Joachim-28]

Bonne pioche, j'attendais le Alex Garland, un réal que je suis, depuis que j'ai vu Ex Machina et Annihilation.

Dans la déliquescence de l'Amérique, on pousse les curseurs de l'extrême conservatisme (qu'est-ce qu'être américain ? Es-tu un Américain, demande le soldat), en même temps qu'un peu de société du spectacle, et d'anarchisme. Le film fait le double pari de 1 - montrer la guerre par les yeux des journalistes, elle est aussi horrible, si ce n'est pire, que par les yeux des soldats 2 - montrer comment un pays peut pourrir de l'intérieur, une guerre civile peut-être même plus angoissante qu'une guerre d'un pays contre un autre.

La dernière parole, réplique du film, est un sublime message.

[lonesome]

D'accord avec vos analyses pour les 3/4 du film avec des scènes d'une rare violence et crudité; les similitudes avec Apocalypse Now de Coppola dans la partie road trip du film sont frappantes (comme un hommage bien sûr).
Malheureusement la scène finale avec l'assaut sur Washington et la Maison Blanche façon jeu vidéo m'a énervé et fait littéralement décrocher du film.
Dommage pour ce point qui empêche le film d'être une vraie réussite car l'expérience est réellement marquante par moment.
P.S. Les reprises musicales sont à tomber (entre autre découverte du groupe Silver Apples et la chanson Lovefingers groupe californien du début des années 70 avec un son électro bien en avance sur son époque)

[ubikD]

Et les bienvenus Rocket USA et Dream baby Dream de Suicide.