Lovecraft à la Pléiade
Re: Lovecraft à la Pléiade
Plutôt du mythe de l’État Providence manifestement.
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: Lovecraft à la Pléiade
François Bon n'est pas content:
Source: l'intéressé sur facebook.
Il s'exprime aussi sur youtube--ça dure plus d'une demi-heure, je n'ai pas le temps en ce moment.
JDB
« Lovecraft en Pléiade... le bulldozer Gallimard à 70 balles et plein de trous »
un pavé Lovecraft de 1450 pages mais dans lequel manquent toute une série de récits fondateurs, et surtout le grand râteau de traductions éteignoirs et ramasse-sous sous l'emblème d'un coffret avec Lovecraft photoshopé en gangster des années 30, la peur d'un grand éteignoir sur un monde si vivant
Source: l'intéressé sur facebook.
Il s'exprime aussi sur youtube--ça dure plus d'une demi-heure, je n'ai pas le temps en ce moment.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: Lovecraft à la Pléiade
JDB a écrit :François Bon n'est pas content
Il est même sacrément énervé. Je ne suis pas entièrement d'accord avec toutes ses critiques de choix de traduction, certaines ne me semblant pas totalement justifiées, mais c'est tout de même très intéressant. Notamment lorsqu'il parle du rythme de la langue et de la metrique des phrases chez Lovecraft. Et sa conclusion est savoureuse.
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
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Re: Lovecraft à la Pléiade
Mouaif. François Bon en gardien du temple lovecraftien quand on voit ce qu'il a commis en VF (et comment il se permet de flinguer les autres traducteurs)...
Bon, je suis en train de regarder la vidéo et c'est pire que ce que je pensais : il a beau louer la trad' de David Camus (probablement parce qu'il n'a pas le choix, et que Camus est le mieux placé pour savoir à quel point les trad' de Bon sont ce qu'elles sont - il ne s'en cache d'ailleurs pas dans certaines préfaces de son édition Mnémos !), sa façon de moquer le travail de confrères, quoi qu'on puisse en penser, est juste scandaleuse, surtout quand il s'agit derrière de promouvoir sa propre version. Cette façon grimacière de lire et d'appuyer les termes qu'il souhaite appuyer est exactement le miroir de sa façon de "dire" (d'un air languide et pénétré, par contre, histoire de le mettre en valeur) son propre travail - sauf que lui, quand il le fait, c'est parce qu'il a compris la "scansion" lovecraftienne, attention !
Un vrai cuistre. Ce qui est dommage, parce qu'il est animé d'une véritable passion pour Lovecraft, sa langue, son univers, et pour la littérature en général. Et si je ne suis pas contre un clash littéraire de temps en temps, même entre traducteurs, je le trouve, ici, d'une mauvaise foi crasse.
(À noter que je ne suis pas objectif, hein, vu qu'il a dézingué ma propre trad' de l'Appel chez Bragelonne - et si je suis loin d'estimer ce travail de "jeunesse", que je retraduirais probablement très différemment aujourd'hui, il ne me viendrait pas à l'esprit de moquer comme il le fait un confrère, notamment quand on sait la difficulté du texte, de l'auteur et les vertiges qu'un tel travail peut procurer.)
Quant au Pléiade, même si je connais la politique de retraduction de la maison, je ne comprends pas pourquoi elle n'a pas repris David Camus, en se concentrant sur l'appareil critique. Du point de vue du texte, je suis même sûr que David aurait apprécié de reprendre sa traduction pour nous livrer une V2 ayant bénéficié d'un temps de recul. Pas qu'elle en ait besoin, mais un traducteur trouvera toujours quelque chose à peaufiner, ici ou là. Bref, une occasion manquée.
Bon, je suis en train de regarder la vidéo et c'est pire que ce que je pensais : il a beau louer la trad' de David Camus (probablement parce qu'il n'a pas le choix, et que Camus est le mieux placé pour savoir à quel point les trad' de Bon sont ce qu'elles sont - il ne s'en cache d'ailleurs pas dans certaines préfaces de son édition Mnémos !), sa façon de moquer le travail de confrères, quoi qu'on puisse en penser, est juste scandaleuse, surtout quand il s'agit derrière de promouvoir sa propre version. Cette façon grimacière de lire et d'appuyer les termes qu'il souhaite appuyer est exactement le miroir de sa façon de "dire" (d'un air languide et pénétré, par contre, histoire de le mettre en valeur) son propre travail - sauf que lui, quand il le fait, c'est parce qu'il a compris la "scansion" lovecraftienne, attention !
Un vrai cuistre. Ce qui est dommage, parce qu'il est animé d'une véritable passion pour Lovecraft, sa langue, son univers, et pour la littérature en général. Et si je ne suis pas contre un clash littéraire de temps en temps, même entre traducteurs, je le trouve, ici, d'une mauvaise foi crasse.
(À noter que je ne suis pas objectif, hein, vu qu'il a dézingué ma propre trad' de l'Appel chez Bragelonne - et si je suis loin d'estimer ce travail de "jeunesse", que je retraduirais probablement très différemment aujourd'hui, il ne me viendrait pas à l'esprit de moquer comme il le fait un confrère, notamment quand on sait la difficulté du texte, de l'auteur et les vertiges qu'un tel travail peut procurer.)
Quant au Pléiade, même si je connais la politique de retraduction de la maison, je ne comprends pas pourquoi elle n'a pas repris David Camus, en se concentrant sur l'appareil critique. Du point de vue du texte, je suis même sûr que David aurait apprécié de reprendre sa traduction pour nous livrer une V2 ayant bénéficié d'un temps de recul. Pas qu'elle en ait besoin, mais un traducteur trouvera toujours quelque chose à peaufiner, ici ou là. Bref, une occasion manquée.
Modifié en dernier par Albumine Tagada le 18 octobre 2024 à 12:03, modifié 3 fois.
Re: Lovecraft à la Pléiade
Tiens, par nostalgie j'ai ressorti la critique de Démons et merveilles par Alain Dorémieux (Fiction n° 27, février 1956) et la lettre courroucée de Bernard ("Si long, Carter") Noël dans le numéro suivant, avec réponse de Dorémieux. C'est toujours aussi drôle, mais trop long pour que j'aie le courage de le reproduire ici--sans compter que s'il se produit une nouvelle panne d'électricité générale comme celle de tout à l'heure je serai coupé dans mon él
"Passablement rincé", qu'il dit.
- Albumine Tagada
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Re: Lovecraft à la Pléiade
Comme quoi les traductions de Lovecraft ont toujours déchaîné les passions !
Très intrigué par cette critique et la réponse de Noël, cela dit - je vais aller fouiner dans mes archives, mais pas sûr d'avoir ce numéro de Fictions sous la main. (Et bon courage pour l'élec !)
Très intrigué par cette critique et la réponse de Noël, cela dit - je vais aller fouiner dans mes archives, mais pas sûr d'avoir ce numéro de Fictions sous la main. (Et bon courage pour l'élec !)
Re: Lovecraft à la Pléiade
Moi j’admire François Bon.
Il a eu le temps de lire 1400 pages en petits caractères depuis la sortie hier, quand moi j’ai juste eu le temps de lire La Tombe et Dagon, et un petit bout de la préface.
En fait, il a dévoré ce recueil !
Il a eu le temps de lire 1400 pages en petits caractères depuis la sortie hier, quand moi j’ai juste eu le temps de lire La Tombe et Dagon, et un petit bout de la préface.
En fait, il a dévoré ce recueil !
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: Lovecraft à la Pléiade
Je profite de cette savante assemblée pour demander pourquoi aucun nom de traducteur n’est mentionné pour certains textes, et notamment L’Appel de Cthulhu.
Correction : Ils sont traduits par la même personne que le texte qui suit, comme l’indique la mention Textes traduits au pluriel.
Correction : Ils sont traduits par la même personne que le texte qui suit, comme l’indique la mention Textes traduits au pluriel.
Modifié en dernier par Pyjam le 18 octobre 2024 à 12:45, modifié 2 fois.
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: Lovecraft à la Pléiade
Certains textes se traduisent tout seul, c'est bien connu.
(Pardon, je sors.)
(Pardon, je sors.)
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