La critique de Jean-Pierre Andrevon, parue dans L'Écran fantastique de mars.
Ici (image un peu grande pour le forum).
Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
- Jean-Claude Dunyach
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Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
thomasday a écrit :Certains petits pays sont prêts à payer intégralement les coûts de traduction ; ils ont du budget culturel pour ça.
La Commission Européenne joue un rôle important dans ce genre de financement (j'en ai moi-même profité). On trouve une liste d'ouvrages ayant bénéficié d'une aide à la traduction en 2009 ici:
http://eacea.ec.europa.eu/culture/fundi ... lts_v2.pdf
Page 22, vous verrez Etoiles Mourantes, d'Ayerdhal et de votre serviteur. En 2008, c'était Etoiles Mortes, même éditeur.
C'est une piste que j'explore en ce moment... Ca permet à des pays Européens dotés d'une langue peu répandue de traduire des textes vers ou depuis leur langue à condition que ces textes soient aussi publiés originellement en Europe.
Je vous poutoune,
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Une bonne affaire sur ebay !
- A.C. de Haenne
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Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Psill a écrit :Une bonne affaire sur ebay !
Waow ! Plus de 25€ pour un Bifrost ?
C'est qui au Bélial' qui refourgue le stock à des prix prohibitifs ?
A.C.
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
C'est marrant, je suis tombé sur les livres de ce vendeur l'autre jour, les prix qu'il pratique sont ahurissants... Encore plus marrant sont les évaluations négatives qu'il a reçu, le mot "arnaqueur" revient très souvent.
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Nexus a écrit :C'est marrant, je suis tombé sur les livres de ce vendeur l'autre jour, les prix qu'il pratique sont ahurissants... Encore plus marrant sont les évaluations négatives qu'il a reçu, le mot "arnaqueur" revient très souvent.
Le même, qui persiste et signe...
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Je suis en train de lire L'homme qui vendit la lune (version Folio sf) et je me pose quelques questions.
Si les nouvelles constituant cette "Histoire d'un futur alternatif" apparaissent bel et bien liées entre-elles (certes plus ou moins artificiellement), il semble que Ligne de vie* fasse exception (à moins d'un lien avec un ou des textes des volumes ultèrieurs ?). Du coup, je m'interroge sur la raison de sa présence ici.
Ensuite, et après de vaines recherches, j'aimerais savoir où trouver sur le net ce fameux tableau chronologique ou, à défaut, savoir qui des éditions Presse Pocket et Folio sf ont le mieux respecté la chronologie établie par Heinlein (et Campbell si j'ai bien compris) dans l'établissement de leur sommaire respectif.
Enfin, savoir si l'édition française propose bien l'intégralité du cycle.
*Assez surpris par la conclusion de ce texte : comment les commanditaires ont-ils pu se priver de la jouissance de ce qui s'apparente, sous leur contrôle et dans leur domaine d'activité, à la poule aux oeufs d'or ?
Si les nouvelles constituant cette "Histoire d'un futur alternatif" apparaissent bel et bien liées entre-elles (certes plus ou moins artificiellement), il semble que Ligne de vie* fasse exception (à moins d'un lien avec un ou des textes des volumes ultèrieurs ?). Du coup, je m'interroge sur la raison de sa présence ici.
Ensuite, et après de vaines recherches, j'aimerais savoir où trouver sur le net ce fameux tableau chronologique ou, à défaut, savoir qui des éditions Presse Pocket et Folio sf ont le mieux respecté la chronologie établie par Heinlein (et Campbell si j'ai bien compris) dans l'établissement de leur sommaire respectif.
Enfin, savoir si l'édition française propose bien l'intégralité du cycle.
*Assez surpris par la conclusion de ce texte : comment les commanditaires ont-ils pu se priver de la jouissance de ce qui s'apparente, sous leur contrôle et dans leur domaine d'activité, à la poule aux oeufs d'or ?
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Tu en as par exemple une version ici (en anglais).scifictif a écrit :Je suis en train de lire L'homme qui vendit la lune (version Folio sf) et je me pose quelques questions.
J'aimerais savoir où trouver sur le net ce fameux tableau chronologique
Pas vraiment : la plupart des nouvelles sont indépendantes, et celle-ci décrit une branche morteSi les nouvelles constituant cette "Histoire d'un futur alternatif" apparaissent bel et bien liées entre-elles
(certes plus ou moins artificiellement), il semble que Ligne de vie* fasse exception (à moins d'un lien
avec un ou des textes des volumes ultèrieurs ?).
de la recherche, dont il n'est pas illogique qu'on ne reparle plus.
Cela dit, c'est la toute première nouvelle de SF écrite par Heinlein, et il n'avait pas encore l'idée d'une
histoire du futur structurée.
D'autre part, le cycle n'est pas totalement exempt d'incohérences. La plus grave est peut-être la référence
à des Martiens, dans « Vertige spatial », mais l'invention (sans suite) de l'antigravité dans « Nous promenons
aussi les chiens » n'est pas mal non plus...
J'aimerais savoir qui des éditions Presse Pocket et Folio sf ont le mieux respecté la chronologie établie
par Heinlein (et Campbell si j'ai bien compris) dans l'établissement de leur sommaire respectif.
Enfin, savoir si l'édition française propose bien l'intégralité du cycle.
Il y a eu plusieurs éditions de l'Histoire du futur, certains textes venant s'y ajouter, d'autres disparaissant
(comme « Que la lumière soit », qui n'est pas loin de préfigurer l'invention du laser — en 1940 ! —, mais
que Heinlein a préféré retirer dans les années 60, après l'apparition de ces dispositifs, forcément un peu
différents. La nouvelle est dans l'édition CLA, mais pas en Folio ). L'édition Folio SF est assez fidèle à l'édition
US "définitive", The Past through Tomorrow (1967).
*Assez surpris par la conclusion de ce texte : comment les commanditaires ont-ils pu se priver
de la jouissance de ce qui s'apparente, sous leur contrôle et dans leur domaine d'activité, à la poule
aux oeufs d'or ?
Pourquoi des mandarins jouissant d'une rente assurée par un quasi-monopole dans un secteur juteux
accueilleraient-ils avec bienveillance une technologie nouvelle, qui les démode, qu'ils ne contrôlent pas
et qui ne peut que favoriser l'émergence de jeunes loups aux dents longues (ce que n'est pas Pinero) ?
« Que la lumière soit » est sur le même schéma — sauf que c'est l'inventeur qui gagne, en renonçant
au bénéfice de son invention.
Pour moi, Heinlein frappe assez juste. Prends par exemple le domaine de la technologie spatiale :
pourquoi en est-on toujours en 2010 à une technologie des années 60 (en régression, même : on
n'a plus aucun lanceur lourd de la classe des 140 tonnes en orbite basse, comme Saturn V), alors
qu'on a continué depuis 40 ans à dépenser autant d'argent qu'au plus fort de la conquête de la Lune ?
(un indice : l'argent va toujours aux mêmes boîtes et agences quinquagénaires, sans obligation de
résultat...).
Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Caliban a écrit :*Assez surpris par la conclusion de ce texte : comment les commanditaires ont-ils pu se priver
de la jouissance de ce qui s'apparente, sous leur contrôle et dans leur domaine d'activité, à la poule
aux oeufs d'or ?
Pourquoi des mandarins jouissant d'une rente assurée par un quasi-monopole dans un secteur juteux
accueilleraient-ils avec bienveillance une technologie nouvelle, qui les démode, qu'ils ne maîtrisent pas
et qui ne peut que favoriser l'émergence de jeunes loups aux dents longues (ce que n'est pas Pinero) ?
« Que la lumière soit » est sur le même schéma — sauf que c'est l'inventeur qui gagne, en renonçant
au bénéfice de son invention.
Pour moi, Heinlein frappe assez juste. Prends par exemple le domaine de la technologie spatiale :
pourquoi en est-on toujours en 2010 à une technologie des années 60 (en régression, même : on
n'a plus aucun lanceur lourd de la classe des 140 tonnes en orbite basse, comme Saturn V), alors
qu'on a continué depuis 40 ans à dépenser autant d'argent qu'au plus fort de la conquête de la Lune ?
(un indice : l'argent va toujours aux mêmes boîtes et agences quinquagénaires, sans obligation de
résultat...).
Oui, et c'est justement à ça que je pensais : un usage exclusif et secret d'un "outil" visant à assurer à leur position dominante un caractère définitif (une sorte d'assurance tout risque à perpét).
Merci pour tout ça Caliban !
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- Prince-Marchand
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Re: Bifrost n°57 : Spécial Robert Heinlein (janvier 2010)
Pas vraiment : la plupart des nouvelles sont indépendantes
Au sens strict peu sont dépendantes (exemple : l’homme qui vendit la lune et Requiem).Mais elles jalonnent l'histoire du futur, d'ou le plan d'ensemble.
mais l'invention (sans suite) de l'antigravité dans « Nous promenons
aussi les chiens » n'est pas mal non plus...
La suite c'est peu être Blish avec le "tournebouloche" et le cycle des villes nomades
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