Asura, Kei'ichi Sato (2012)

[Thomas Day]

La fiche IMDB.

Durant une grande période de famine, dans le Japon féodal, un enfant sauvage qui a goûté à la chair humaine essaye de se reconnecter avec son humanité perdue.

Découvert par hasard, ce dessin animé d'1h10 est un des trucs les plus barrés que j'ai jamais vu. On est entre Hellboy et Le Tombeau des lucioles. Au-delà de l'hyperviolence graphique et de la tristesse abyssale, un contenu philosophique (et/ou métaphysique) émerge. J'ai aussi pensé au cinéma underground de Shin'ya Tsukamoto (Tetsuo). J'ai fait exprès de réduire le résumé au minimum, j'ai l'impression que moins on en sait plus le choc est grand.

Un curiosité pour spectateurs avertis.

Attention quand même, c'est rude.