Something is Killing the Children, de James Tynion IV & Werther Dell'Edera

[Thomas Day]

Le nouveau roman de Shaun Hamill, La Dissonance, dont mon alter ego est en train de lire la traduction française a résolument une dimension Something is killing the children. Mais je trouve qu'Hamill s'en sort beaucoup mieux en termes de procédures policières, de dimension juridique, etc. Ça n'a sans doute pas de sens de comparer un épais roman (écrit sur 5 ans) et un comics, mais le côté très terre à terre du roman a tendance à relever le côté fantastique horrifique, comme on relève une sauce.

TD

[Weirdaholic]

Le nouveau roman de Shaun Hamill, La Dissonance, dont mon alter ego est en train de lire la traduction française a résolument une dimension Something is killing the children. Mais je trouve qu'Hamill s'en sort beaucoup mieux en termes de procédures policières, de dimension juridique, etc. Ça n'a sans doute pas de sens de comparer un épais roman (écrit sur 5 ans) et un comics, mais le côté très terre à terre du roman a tendance à relever le côté fantastique horrifique, comme on relève une sauce.

Ta remarque me rappelle celle de je ne sais plus quel écrivain de fantastique (Stephen King ? Richard Matheson ? quelqu'un qui suivait les traces de Jack Finney en tout cas) qui disait que ce sont les auteurs de fantastique qui sont les plus réalistes de tous (au moins au début, le temps de poser le cadre ^_^).

Pour le coup, je ne pense pas en effet que James Tynion IV soit dans cette veine-là, il est plus dans l'archétypique, qu'il tempère avec des touches de réalisme psychologique (il cherche à casser le moule super-héroïque, un peu comme Frank Miller ou Alan Moore en leur temps ; je ne sais plus qui là non plus disait que le super-héros était à la fois la bénédiction et la malédiction du comics, une sorte de passage obligé, là où le roman peut se permettre de l'ignorer d'entrée).

Du coup, tu vas réussir à nous vendre La Dissonance avant même que ton double maléfique l'ait acheté... ou c'est déjà fait ? D'ailleurs, question naïve : ça se passe dans quel ordre, tout ça ? Normalement, l'agent vend les droits au vu du texte anglais, ou il peut parfois faire traduire ? ('imagine que ça doit arriver aussi que des traducteurs démarchent des éditeurs avec un texte qui leu tient à coeur, ou ils ne sont pas aussi masos ?

[Thomas Day]

Du coup, tu vas réussir à nous vendre La Dissonance avant même que ton double maléfique l'ait acheté... ou c'est déjà fait ? D'ailleurs, question naïve : ça se passe dans quel ordre, tout ça ? Normalement, l'agent vend les droits au vu du texte anglais, ou il peut parfois faire traduire ? ('imagine que ça doit arriver aussi que des traducteurs démarchent des éditeurs avec un texte qui leu tient à coeur, ou ils ne sont pas aussi masos ?

Le texte est acheté, traduit, programmé. Je n'ai juste pas pris le temps de faire l'annonce, je voulais le relire avant de rédiger mon habituel petit texte.
C'est un roman très étrange, entre Ça pour la structure aller-retour (20 plus tôt, 20 ans plus tard) et Strangers Things pour le côté petite ville américaine (ici au Texas) donnant l'accès à un sous-monde monstrueux qui effleure ça et là selon les circonstances. On pourrait citer Clive Barker, tant les scènes d'horreur sont dégueulasses.
Hamill, sans doute très conscient qu'il va être comparé à King, prend bien soin de s'en démarquer à beaucoup de niveaux.
Le livre est donc à la fois le récit des aventures d"une bande d'ados, le récit de leurs échecs (et rares réussites) en tant qu'adultes et un commentaire sur le genre récits d'aventures fantastiques d'une bande d'ados.
J'aime beaucoup l'avis de GennaRose Nethercott :
« La Dissonance a tout le punch de ces aventures « d'adolescents à vélo » qu'on aime tant, sauf qu'en lieu et place de vélos, les gamins en question chevauchent des vagues de terreur conjurées par des horreurs ancestrales. Shaun Hamill vous fera vous souvenir avec nostalgie de votre premier baiser et, quelques pages plus loin, vous confrontera à un démon en combinaison moulante qui vomit ses propres entrailles. Et le plus fou, c'est que ça marche ! »

TD

[Albumine Tagada]

tant les scènes d'horreur sont dégueulasses.

C'est bon, déjà un exemplaire de vendu, l'argumentaire me suffit. Dans ce monde en déglingue, j'ai plus que jamais besoin d'horreur pour tenir mentalement !

(Marrant que ce fil reparte en ce moment, j'entame tout juste la trad' du tome 8 de Something...)

Sinon, pour un récit vraiment gore - et lui aussi marqué par l'ombre de Ça, au passage, du moins dans sa structure - je pense que W0rldtr33 du même Tynion correspondrait mieux à tes goûts, Thomas. Plus SF, plus cru, plus sexy, plus Warren Ellisien, comme l'ont rappelé Weirdaholic et Gromovar sur un autre fil, plus bavard aussi, et surtout plus vertigineux dans les enjeux - et puis, un récit qui commence par une citation de I Have No Mouth and I Must Scream ne peut pas être fondamentalement mauvais^^. Le tome 2 est en route, d'ailleurs ;)

[Gromovar]

"les gamins en question chevauchent des vagues de terreur"

Ca doit faire mal aux burnes ;)

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

"les gamins en question chevauchent des vagues de terreur"

Ca doit faire mal aux burnes ;)

En même temps une randonnée en VTT, ça fait aussi mal là où je pense...

[Gromovar]

"les gamins en question chevauchent des vagues de terreur"

Ca doit faire mal aux burnes ;)

En même temps une randonnée en VTT, ça fait aussi mal là où je pense...

Legit.