Ils savent s'amuser chez Editis...

[Thomas Day]

J'espère qu'on aura une compil' des meilleures affiches.

TD

PS : N'oubliez pas de lire les commentaires, c'est éditis-fiant ou édifiant, je sais plus...

[M]

Les affiches sont drôles la situation beaucoup moins et les commentaires édifiants.

[Th. D. R.]

La grogne a dépassé les murs du 92 pour arriver dans la presse : « Certains se demandent même si ce n’est pas exprès pour faire partir “naturellement” des gens. » Nous espérons des précisions de la part d’Editis prochainement.

Non, à peine...
C'est ce qu'il s'est passé au sein de la vénérable entreprise de presse lyonnaise, dans laquelle j'avais officié (sévi?) pendant 30 ans, et rachetée par un vénérable groupe bancaire de l'est français.
Espace ouvert, tout le monde en 3/8. Ça calme, autant que cela refroidit les vocations ou les ambitions. Moi, je me suis dit: "C'est terminé, plus personne ne me dictera ce que je dois faire." (oui, je sais, à 51 ans, c'est un peu tard, et plutôt lâche, aussi). Et j'ai dit au chef de service, parachuté depuis l'est, donc: "Je m'en vais. Je vous débarrasse le plancher. Je vous demande simplement de ne plus m'emmerder jusqu'à mon départ."
Probable qu'ils finissent par se délester d'au moins 30% du personnel.
Vénérable et respectable genre humain.

[Shibia]

Crédit Mutuel de l'est l'a fait aussi dans son métier d'origine et sa filiale presse (groupe Ebra) s'est fait attraper au col plus d'une fois récemment pour avoir des "journalistes" IA qui écrivent...

[Th. D. R.]

Pour les applications de l'IA, on n'en est qu'au début. Le phénomène est irréversible.
Je suis trop âgé pour voir les dégâts sociaux que cela causera dans les décennies à venir, mais je pense que l'humanité va bien trinquer _enfin, et comme toujours, une certaine partie d'icelle.

[Aldaran]

Moi, je me suis dit: "C'est terminé, plus personne ne me dictera ce que je dois faire." (oui, je sais, à 51 ans, c'est un peu tard, et plutôt lâche, aussi).

Je pense que c'est une erreur de croire qu'il s'agit de lâcheté lorsqu'on fuit un environnement devenu malsain (ou, au minimum, intolérable). Selon moi, c'est de la simple survie et c'est exactement ce qu'il faut faire.

[Weirdaholic]

Espace ouvert, tout le monde en 3/8. Ça calme, autant que cela refroidit les vocations ou les ambitions.

Ca pousse les autistes aux burn-out, aussi... (J'ai une amie à qui c'est arrivé, alors même qu'elle avait droit à des aménagements de poste...)

Je n'ai jamais compris ce culte de l'open-space, et sa soi-disante propension à créer du lien (comprenez : des couches d'hypocrisie sociale).

Moi, je me suis dit: "C'est terminé, plus personne ne me dictera ce que je dois faire." (oui, je sais, à 51 ans, c'est un peu tard, et plutôt lâche, aussi).

Je pense que c'est une erreur de croire qu'il s'agit de lâcheté lorsqu'on fuit un environnement devenu malsain (ou, au minimum, intolérable). Selon moi, c'est de la simple survie et c'est exactement ce qu'il faut faire.

Je plussoie. Je dirai même que ce n'est pas de la fuite, c'est un simple repli stratégique. ^_^

Ca me rappelle une réflexion d'une héroïne DC dont le nom m'échappe, dans la saison 2 du webtoon Wayne Family Adventures : survivre, c'est la vraie victoire, donc fuir peut permettre de gagner...

[Albumine Tagada]

L'open space, c'est une affaire de surveillance et de contrôle avant tout - pas très éloignée du panoptique, d'ailleurs. Et vous noterez aussi que les patrons ont généralement un bureau qui se ferme, eux ;^p

[Lhisbei]

Et c'est aussi une affaire de budget. Caser des salariés dans un open space coûte moins cher en m2 (et en loyer) que de leur donner accès à des bureaux individuels. Le bureau individuel devient aussi un marqueur hiérarchique, un signe extérieur de pouvoir. Et l'espace de l'open space se réaménage plus facilement et pour moins cher quand il y a des variations du nombre de salariés (télétravail, augmentation ou diminution de la taille de l'équipe).

[Albumine Tagada]

Oui, tu as parfaitement raison : c'est un espace semi rationalisé, dont la souplesse permet de faciliter la gestion des "ressources humaines" ! La logique de l'open space est aussi intéressante en ce qu'elle est profondément liée à l'informatique et, par conséquent, à la problématique du câblage élec et réseau.
C'est un des loupés de la série Severance, je trouve, de ne pas avoir réussi à faire ressentir ni à expliquer l'aliénation très particulière qu'induit l'open space^^